UNDER PRESSURE
Si la pression est trop forte en surface, c’est que le plancher est trop dur
6-9 février 2019

Vernissage : mardi 5 février à 18h00

Il n’en faut pas beaucoup. Plus petite unité de pression : le poids d’une mouche sur un timbre-poste. Tout contact est pression. On peut tout juste l’ignorer… non.
Le poids de l’air, les tiraillements des os. Des chiffres nous échappent. Deux cents kilopascals de trop, deux cent mille fois six pattes de mouches, pulvérisent une coquille d’escargot. Question d’échelle : non. Le monde est en tension. Sans commencement : trop appuyé au-dessus, car trop solide en-dessous, car trop rigide autour. Pour fuir, il faudrait être liquide, et encore : qui sait pourquoi les bulles de champagne naissent toujours du même endroit. Et l’on croit pouvoir s’échapper… Est-ce que pressés dans le même espace vous prendrez la même direction ?
Non, nous ne sommes pas sous pression. Ce n’est qu’un ramassis de surface, une optimisation.
Ces remous de particules gagnent à être serrés, la résistance est au plus dense, mais l’amplitude ? Non. C’est une diversité encadrée. De la chimie, du disparate, des pattes de mouches et des toiles en tension, ne restent que les bords exposés en implosion.
C’est tellement joli une fontaine.

Étudiant·e·s de 5ème année de l’option art de l’école nationale supérieure d’art et de design de Nancy

Manon CATINAT
Victoria CLEMENS
Mathilde GERARD
Juliette HIPPERT
Léa PINOT
Rémy POMMERET
Marlène SIMON
Marianne THIBAULT
Gil ZINCK