VERTIZONTAL
29 mai - 11 juillet 2015

La galerie Hervé Bize a le plaisir d’annoncer VERTIZONTAL, une exposition collective réunissant les œuvres de six artistes français et étrangers, tous actifs entre le milieu des années 1960 et aujourd’hui.
VERTIZONTAL, naturellement construit à partir de la contraction des mots vertical et horizontal, est un néologisme anglais qui provient du langage du skateboard.
Il s’est imposé lorsque nous avons eu l’idée de réunir un ensemble d’œuvres dues à des artistes européens faisant peu ou prou partie de la même génération.
L’ensemble de l’exposition est donc rythmé par des verticales, flèches, fentes, lignes minces ou bien encore échelles ainsi que par des horizontales, droites ou ondulatoires voire par la combinaison des deux.
Ce qui est à l’œuvre ici consiste en une relation d’ordre visuel et spatial puisque comme à l’accoutumée, l’espace de la galerie a joué un grand rôle dans la réunion de ces œuvres.
Si Daniel Dezeuze (*1942) et Claude Viallat (*1936) sont connus pour avoir été tous deux membres fondateurs du groupe Supports/Surface (leurs démarches respectives ont déjà été montrées par la galerie, soit dans des expositions monographiques pour le premier, soit dans des projets thématiques pour le second), L’artiste italien Giorgio Griffa, exact contemporain de Viallat, ne jouit pas encore en France de la même reconnaissance qu’à l’étranger. Il s’est pourtant distingué, dès la fin des années 60, par un langage qui réduit la peinture à ses composants essentiels de support, touche, couleurs et à l’instar de Viallat, sous la forme de toiles libres.
Ces deux artistes s’attèlent donc à une idée de rythme par la séquence et la répétition de gestes minimaux sur des toiles non tendues.
Alan Charlton (*1948), de son côté, a mis en œuvre très tôt une peinture — sur châssis — plutôt austère et minimale, mais dont la matérialité, basée sur des nuances de gris, est pour le moins extrêmement subtile.
Cette exposition est également l’occasion de retrouver deux autres artistes avec lesquels la galerie a noué des relations étroites, Jean-Claude Loubières (*1948) et Bernard Borgeaud (*1945) dont nous présenterons pour le premier des pièces verticales paraffinées et pour le second, des œuvres d’une série en hommage à Barnett Newman.